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La neige, un enfer blanc? 

Cette année, les médias l’ont annoncé haut et fort : « le déneigement de la ville de Québec a des ratés Â». Plusieurs rues sont restées enneigées et glacées pendant des jours. Le maire de Québec, Régis Labeaume l’a reconnu et a annoncé qu’il y aurait des changements Â« majeurs Â» dans la gestion du déneigement de la ville. Selon Le Soleil, le comité chargé de déterminer ce qui a cloché dans le déneigement des rues de Québec rendra son rapport en septembre.

 

Un mauvais déneigement? Etonnant car les Québécois ont l’hiver dans le sang. Les tempêtes de neige, les centimètres de poudreuse qui se superposent et les températures qui peuvent frôler les -40 degrés Celsius. Bref, la neige fait partie du quotidien, du moins, durant la moitié de l’année. Mais alors que les pistes de ski et les patinoires sont bondées, avoir les pieds secs sur un trottoir n’est plus un luxe mais bien une exigence. « L’hiver passé fût rude, cette année il a été plus clément Â» peut-on entendre dans les rues du Vieux-Québec. L’avis est partagé par plusieurs, mais pas par tous. Gel, pluie, neige, chaleur, dégel, tout s’est mélangé cet hiver, « ce changement de température est horrible pour les voiries et pour le déneigement Â» affirme Louis Potvin, directeur général adjoint aux services de proximité de la ville de Québec.

 

Le temps où les riverains sortaient dans les rues avec leur pelle et leurs chevaux pour déblayer un minimum la chaussée est bien loin. Dorénavant les technologies et avancées météorologiques savent prévoir, bien à l’avance, une tempête. Un argument fort utilisé par les mécontents du déneigement québécois. Malgré de meilleurs équipements et techniques, le métier de « gratteur Â» reste imprévisible et exigeant et même parfois méconnu du grand public. Alors avant de chialer, allons voir comment ce travail est organisé et comment chaque lendemain de tempête de neige, nos pieds restent secs. 

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